Il y a quelques mois, en zappant, je suis tombé sur un épisode de Thalassa. Le capitaine d’un chalutier se plaignait de la dureté de son métier. Il racontait qu’il pouvait passer des heures sans ne rien attraper en se demandant s’il pourrait payer ses hommes. Il décrivait ses changements de cap désespérés en souvenir de pêches miraculeuses et ces moments où s’apprêtant à baisser les bras, il tombait sur un banc de poisson. J’étais fasciné, j’avais l’impression que l’on décrivait une de mes journées dans la rue.
La semaine dernière, sur le pont Alexandre III.