« In Africa, everything is possible »
Samedi 15 octobre, 6 heures du matin, nous sommes à Tamale, la grande ville du nord. Les 15 heures de bus de la veille nous ont un peu fatigué, mais pas question de se relâcher ; il faut retrouver Chief et Moses, trouver une machine à coudre, un studio d’enregistrement et des fournitures pour l’école de Zabzugu où nous repartons le lendemain. « In Africa, everything is possible » nous répète Faruk. Je suis sceptique. Mais je sous-estime la force de frappe de mon ami Vicente car à 16h, tout est bouclé. Cheif est reparti chez lui avec sa machine, Moses est en train d’enregistrer son premier titre chez « Carlos Entertainment » et 3 cartons, pleins de cahiers et de crayons sont stockés dans le hall de notre hôtel. Il reste 2 heures avant la nuit. Ma lumière préférée. Faruk me propose d’aller faire un tour. Hasard du calendrier, nous sommes le jour du « Damba festival ». Tous les chefs des régions du nord arrivent à Tamale, accompagnés de guerriers recouverts de grigri et armés de fusils. Ils tirent en l’air pour annoncer le passage de leurs chefs. Dans les rues du centre-ville, c’est l’effervescence. Presque tout le monde a revêtu le costume traditionnel du nord. Je suis aux anges.
#ghana
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